Questionsjuridiques
Questions juridiques

Besoin d'une réponse, ou d’une information juridique ? Le réseau Documentissime est là pour vous aider !

Posez votre question en quelques clics pour obtenir une réponse gratuite de Professionnels du Droit (Avocats, Huissiers, Notaires...)

Posez une question juridique

Droit de la consommation

Protheses pip rompu comment porter plainte

bonjour dans mon cas tous me semble me conserner pour les depôt de plainte pouvez vous me diriger ce que je doit faire c'est le cas du scandal pour les protheses pip rompu dans mon cas...merci beaucoup


Question posée le 30/01/2011

Par Elska

Par Blandine HÉRICHER-MAZEL (Avocat)

Date de la réponse : le 30/01/2011

Il y a un numéro vert pour obtenir une réponse à votre question, ainsi qu'une recommandation de consulter votre gynécologue pour établir un diagnostic de risque.

Ci-joint article de l'Express :

L'AFSSAPS a recommandé aux femmes portant ces prothèses de "consulter leur chirurgien". Des "ruptures de l'enveloppe de ces implants à une fréquence plus élevée que pour les autres implants mammaires contenant des gels de silicone présents sur le marché" auraient été constatées. Environ 30 000 femmes seraient concernées.

L'agence des produits de santé a retiré du marché des prothèses mammaires fabriqués par la société Poly Implant Prothèse (PIP). Environ 30 000 femmes seraient concernées.

Numéro vert
L'agence sanitaire recommande aux femmes qui en sont porteuses de consulter leur chirurgien. Un n' vert (0800 636 636) a été mis mardi à leur disposition.
L'agence des produits de santé (Afssaps) a décidé le retrait du marché et le rappel de prothèses mammaires en gel de silicone Poly implant prothèse (PIP), alertée par un taux de ruptures anormal et après la découverte d'une fraude inédite sur la matière première.

L'Agence a identifié un taux de rupture "de l'ordre du double en terme de fréquence (comparé aux autres fabricants), et ce, sans éléments d'explication qui justifient ce taux anormal et des mesures correctives", a indiqué mardi Jean-Claude Ghislain de l'Afssaps.

Habituellement, "les implants mammaires ont une durée de vie d'une dizaine d'années", ajoute le directeur de l'évaluation des dispositifs médicaux à l'Afssaps.

Mais là, il y a "plus de rupture et plus tôt" qu'avec les autres implants, renchérit Jean Marimbert, patron de l'Afssaps.

Une inspection a donc été faite sur le site de production pour trouver par exemple une anomalie sur la chaîne de fabrication comme cela peut arriver.

La décision de l'Afssaps frappe la totalité des implants remplis de silicone d ela société, créée en 1992 et basée à La Seyne sur Mer (Var).
Mais surprise, "ce fabricant utilisait en majorité un gel de silicone qui ne correspondait pas à celui déclaré, donc il s'agissait de produits non évalués. Nous avons donc pris la décision de suspension de la mise sur le marché de son utilisation, assortie d'un retrait des produits", indique Jean-Claude Ghislain.

Vu "l'ampleur de la fraude" qui remonte à plusieurs années, l'inspecteur dépêché sur place estime difficile d'accorder du crédit aux déclarations du fabricant selon lesquelles une catégorie d'implants n'aurait pas été concernée par ce subterfuge.

Depuis 2001, date de réintroduction des prothèses mammaires au silicone, "35 000 à 45 000 femmes sont porteuses d'implants PIP". "Un millier d'entre elles auront un remplacement", évalue Jean-Claude Ghislain pour ensuite relativiser en évoquant une fourchette de "cent à un millier".

On estime tous fabricants confondus, qu'"environ 500 000 femmes sont porteuses d'implants mammaires en France, 80% à la suite de chirurgie esthétique et 20% de chirurgie reconstructrice (après opération d'un cancer)", précise-t-il.

PIP, actuellement en redressement judiciaire pour raisons économiques, exporte à 90%.

Photo HÉRICHER-MAZEL Blandine
Blandine HÉRICHER-MAZEL (Avocat)
27 rue des Marais
Le Mans 72000
Tél : 0243542727
Faites découvrir nos services gratuits sur
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés. En savoir plus - CGU
OK