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La France à la 46e place dans le rapport annuel sur l'inégalité entre les sexes

Publié par Documentissime le 13/10/2010 | Lu 7595 fois | 2 réactions

Ce matin a été publié le rapport mondial sur les inégalités entre les sexes. Ce rapport établit un classement des 134 pays représentés sur la base de quatre catégories : la participation économique ; l'accès à l'éducation ; la participation politique ; la santé et l'espérance de vie. La France se classe 46e au classement général, et 60e sur la participation à la vie économique et les « opportunités » offertes aux femmes. Sur le podium, on retrouve les pays nordiques, et notamment l'Islande en première place pour la seconde année consécutive.

Le rapport mondial sur les inégalités entre les sexes vient d’être publié.

Il calcule les inégalités entre les genres et classe les Etats tous les ans. Il concerne cette année 134 pays représentant 93% de la population mondiale.

Il se base sur 14 indicateurs répartis en 4 grandes catégories : la participation économique ; l'accès à l'éducation ; la participation politique ; la santé et l'espérance de vie.

La France est à la 46ème place juste derrière la Pologne, la Jamaïque et la Russie… Notons que la France se place en première position (avec d’autres pays) dans les domaines de l'éducation et de la santé (études et espérance de vie notamment). Mais c’est en matière de parité économique et politique que ça coince…

Politique : en France, on comptait 19 % de femmes au Parlement en 2010. Le rapport ajoute une note positive à ce mauvais classement « il y a, cependant, une très légère augmentation du nombre de femmes au Parlement depuis l'année dernière et dans la représentation des femmes chez les juristes, les hauts fonctionnaires et les managers ».

Entreprise : la France est à la 60e position sur la participation à la vie économique et les « opportunités » offertes aux femmes. Coté salaires : nous trônons fièrement à 127e place, le revenu des françaises correspondant à 64 % de celui des français.

Bons élèves : les pays nordiques

En tête du classement, on retrouve l'Islande, la Norvège, la Finlande et la Suède. Juste après  l'Irlande, la Suisse, l'Espagne, l'Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni, la Hollande et la Lettonie. Bilan : 7 pays européens figurent parmi les 10 pays les mieux classés, et 13 parmi les 20.

L'Islande est à la première place pour la deuxième fois, avec un parlement pratiquement paritaire, et une femme au poste de Premier ministre. Elle est aussi première dans le domaine de l'éducation, et sa population active est très largement féminisée.

 «  Les pays nordiques continuent de montrer la voie à suivre pour éliminer l'inégalité entre les sexes » a déclaré Klaus Schwab, le président du Forum économique mondial.

Egalité en entreprise : ce que dit la loi

La France, mal classée dans ce domaine, dispose pourtant d’un arsenal législatif conséquent en matière d’égalité homme-femme.

Les interdictions des discriminations en matière d’embauche : il est interdit de mentionner, dans une offre d’emploi, le sexe du candidat recherché, de prendre en compte le sexe du candidat comme critère de recrutement, au même titre que sa situation de famille ou une grossesse.

L’absence de différenciation en matière de rémunération et de déroulement de carrière : l’employeur doit assurer pour un même travail, l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes. Cette obligation interdit toute différenciation de salaire fondée sur le sexe.

Les obligations vis-à-vis des représentants du personnel : chaque année, le chef d’entreprise doit soumettre au comité d’entreprise un rapport écrit sur la situation comparée des conditions générales d’emploi et de formation des femmes et des hommes dans l’entreprise.

L’information des salariés et candidats à l’embauche et la mise en place de mesures de prévention du harcèlement sexuel dans l’entreprise : comme l’obligation d’afficher les articles 225-1 à 225-4 du code pénal L. 3221-1 à L. 3221-7 et R. 3221-1 du Code du travail (égalité de rémunération entre les femmes et les hommes) sur les lieux de travail et dans les locaux où se fait l’embauche. Ou encore l’obligation d’afficher les coordonnées de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) dans l’entreprise.

Des recours et sanctions civiles et pénales sont prévus en cas de discrimination basée sur le sexe : sur le plan civil, le conseil de prud’hommes peut annuler la mesure prise (sanction disciplinaire, licenciement, rémunération), et condamner l’employeur au versement de dommages-intérêts. Au plan pénal, le conseil peut prononcer des peines d’emprisonnement (jusqu’à 3 ans) et d’amende (jusqu’à 45 000 €).


Les derniers commentaires (2)
tekapo a écrit le 15/10/2010 à 07:44:23
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Chercher l'égalité est illusoire, nous savons bien que les femmes sont supérieures, les hommes essaient ainsi de compenser en monopolisant la place publique, révélateur de leur complexe d'infériorité...
Sahara a écrit le 19/11/2010 à 08:36:23
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Bonjour je me nomme Sahara, je suis actuellement en 1er Professionnelle Accueil Au lycée Notre Dame de la Providence et j'ai un exposé a faire sur l'inégalité des sexes en France. je voulais savoir si vous pouviez mettre plus d'information sur votre site, car je n'y ai pas trouvé les informations que je recherchais et cela me peine énormément. Avec toutes les inégalités dans cette société je pense qu'il y a beaucoup plus a dire.
Je me tiens a votre disposition.
Veuillez agrée mes salutations distinguée

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