Cabinet/société : Alain RABOT
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- Le régime spécifique d’assurance chômage des intermittents du spectacle. (version actualisée 2016)
- La licence d’entrepreneur de spectacle (m.à.j déc. 2012)
- Signature de la convention collective nationale des entreprises du secteur privé du spectacle vivant.
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La licence d’entrepreneur de spectacle (m.à.j déc. 2012)
Emploi et vie professionnelle
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Introduction
 
  
L’origine d’une réglementation professionnelle dans le spectacle vivant en France, apparait sous  l’Occupation (1).  Le  texte,  certes inappliqué  qui  devait imposer des normes juridiques et comptables aux théâtres a été abrogé (2)
 , mais le  contenu lui,  a  été largement repris à la Libération,  par 
 l’Ordonnance n° 45–2339 du 13 oct. 1945 sur les spectacles qui instaure
 une licence d’entrepreneur de spectacle.
« L'institution 
d'un régime de licence visait à assurer le respect de l'ordre public et 
des bonnes mœurs. Il s'agissait notamment de garantir la moralité des 
entrepreneurs de spectacles et d'assurer une police des spectacles » …. «
 Elle manifestait aussi un certain souci de protectionnisme, comme 
l'illustre, parmi les conditions de délivrance de la licence, la 
condition de nationalité. La licence constituait, en outre, un 
instrument de reconnaissance professionnelle qui devait permettre, en 
soumettant sa délivrance à des conditions de compétence et d'expérience,
 une professionnalisation des entrepreneurs de spectacles, dans un 
secteur où il n'existait pas ou peu de filières de formation. Le régime 
de la licence était enfin un moyen de contrôler le respect de la 
législation sociale afin de garantir des conditions de concurrence 
équitables et de protéger les artistes du spectacle. »….  « Les 
préoccupations de police des spectacles ou de protectionnisme se sont 
progressivement effacées devant la volonté de favoriser la 
professionnalisation des responsables d'entreprises de spectacles 
vivants et le souci d'assurer le respect de la législation sociale. » (3)
Cette
 Ordonnance  de 1945,  ne va subir que peu de modifications  jusqu’à la 
fin des années quatre-vingt-dix,  exception faite, des modifications 
apportées par la loi n° 92-1446 du 31 décembre 1992 relative à l’emploi,
 au développement du travail à temps partiel et à l’assurance chômage (4).
En
 1992, un avis du Conseil économique et social relatif à l'organisation 
du spectacle vivant en France avait pu considérer que "l'ordonnance de 
1945 apparaît comme un texte daté, qui ne répond qu'imparfaitement aux 
réalités des pratiques et des techniques en ce domaine. Préparant mal 
l’ouverture européenne, ces textes sont largement et quotidiennement 
détournés en raison même de leur inadaptation et de l'incapacité des 
pouvoirs publics d'en contrôler le suivi et de sanctionner les 
manquements".     Dans le courant de l’année 1997,  le Gouvernement  
allait  s’engager, dans le cadre des accords négociés par M. Pierre 
Cabanes pour la reconduction du régime particulier d’assurance chômage 
des artistes et techniciens du spectacle, à présenter, un projet de loi 
réformant l’ordonnance de 1945,  afin  « de fournir au spectacle vivant 
un cadre juridique rénové, maintenant le principe d’une licence 
d’entrepreneur de spectacles délivrée par l’Etat et prévoyant la mise en
 œuvre de moyens de contrôle efficaces et de sanctions dissuasives»  (5)  
La Loi n° 99-198 du 18 mars 1999 portant modification de l'ordonnance n° 45-2339 du 13 octobre 1945 relative aux spectacles sera votée, et fixe depuis lors le cadre de la réglementation professionnelle que nous détaillons ici.
Nous avons intégré à ce document, les dispositions récentes de la Loi du 22 mars 2011 et du décret du 23 août 2011 de mise en conformité de la licence d’entrepreneur de spectacle avec la directive européenne « Services »(6). Le Ministère de la Culture ayant souhaité, concernant la transposition de cette directive, maintenir la profession d’entrepreneur de spectacle au sein des professions réglementées, estimant « qu’elle s’appuie sur un texte fondateur du spectacle vivant, s'avère déterminante pour l’octroi de subventions publiques (et) est aussi un outil de structuration du secteur. » (7)(1) Jean-Pierre Le Crom , « L'avenir des lois de Vichy » in Bernard Durand, Jean-Pierre Le Crom et Alessandro Somma, « Le droit sous Vichy », Klostermann, Frankfurt am Main, 2006, p. 453-478.
(2) « Est expressément 
constatée la nullité de l'acte dit  loi n° 452 du 27 décembre 1943. 
Toutefois la constatation de cette nullité ne porte pas atteinte aux 
effets découlant de son application antérieurement à l'entrée en vigueur
 de l’Ordonnance n°45-2339 du 13 octobre 1945 relative aux spectacles. »
(3) Philippe Nachbar, « Rapport n° 397, Commission des Affaires culturelles  du Sénat »  - 1997-1998.
(4)
 Cette loi  a soumis à l'obligation de la licence, les responsables des 
associations ayant pour principale activité la production de spectacles 
vivants.
(5) Patrick Bloche, « Rapport sur le projet  
portant modification de l’ordonnance n° 45-2339 du 13 octobre 1945 
relative aux spectacles - n° 207, Commission des Affaires culturelles, 
familiales et sociales de l’assemblée Nationale »  – 1998. 
(6) La directive européenne 2006/123/CE du 12 décembre 2006 relative aux services dans le marché intérieur européen, dite directive ’Services’.
(7)  Selon K.Duquesnoy, 
chef du bureau de l’emploi du spectacle vivant, DGCA - Ministère de la 
Culture et de la Communication,  Table ronde du C.N.V  au  Printemps de 
Bourges, 16 avril 2010.
 
1 - Le champ d’application de la licence 
Toutes  les entreprises de spectacles ayant pour activité principale (8) 
 la production, la diffusion ou l'exploitation de lieux de spectacles  
quel que soit le mode de gestion , public ou privé, à but lucratif ou 
non,  sont  soumises à l’obligation de détenir une licence.  La loi  de 
1999  a étendu le champ de l’ordonnance de 1945, aux théâtres municipaux
 en régie directe et  aux établissements publics comme les théâtres 
nationaux.  Elle  concerne également, depuis 2000.  Les départements 
d’outre-mer.
2 - Une définition précise du secteur et de la profession
A -  Spectacles vivants :
«
 Spectacles vivants produits ou diffusés par des personnes qui, en vue 
de la représentation en public d’une œuvre de l’esprit, s’assurent la 
présence physique d’au moins un artiste du spectacle percevant une 
rémunération. »
Concernant  la notion de  spectacle vivant,   elle  renvoie, selon un Avis du conseil économique et social (9)  
 à  «  La rencontre physique entre des interprètes, un public et une 
œuvre artistique » ; Par ailleurs, on retrouve dans cette définition des
 références au code de la propriété intellectuelle (10) et  au code du travail (11).  
C'est 
 « la présence physique d'au moins un artiste du spectacle rémunéré qui 
se produit directement en public qui constitue le critère principal du 
spectacle vivant. »  (Circulaire du 13 juillet 2000, chap. II, 1.1.) ;
«
 N’entrent pas dans la catégorie de spectacle vivant : « les spectacles 
sportifs, les corridas, les spectacles enregistrés, l'organisation de 
défilés de mannequins » (Circulaire du 13 juillet 2000, chap. II, 1.1.) ;
 »
(8)  Entre autres , les 
entreprises avec les codes APE/ NAF  suivants : 9001 Z (Arts du 
spectacle vivant) ou 9002 Z (Activité de soutien au spectacle vivant) ou
 9004 Z (Gestion de salles de spectacles).
(9) Jean Robin, « L’organisation du spectacle vivant », Conseil économique et social, La Documentation française, Paris,  1992.
(10)
 «A l’exclusion de l’artiste de complément, considéré comme tel par les 
usages professonnels, l’artiste interprète ou exécutant est la personne 
qui représente, chante, récite, déclame, joue ou exécute de tout autre 
manière une œuvre littéraire ou artistique, un numéro de variétés de 
cirque ou de marionnettes. » Art. L 212-1 du code de la propriété 
intellectuelle.
(11)  "  Sont considérés comme 
artistes du spectacle notamment, L'artiste lyrique, l'artiste 
dramatique, l’artiste de variétés, le musicien, le chansonnier, l'acteur
 de complément, l'arrangeur orchestrateur, le chef d'orchestre et, pour 
l'exécution matérielle de sa conception artistique, le metteur en 
scène". Art. L 7121-2 du code du travail.
B -   Entrepreneur de spectacles vivants :
«
 Toute personne qui exerce une activité d’exploitation de lieux de 
spectacles, de production ou de diffusion de spectacles, seul ou dans le
 cadre de contrats conclus avec d’autres entrepreneurs de spectacles 
vivants, quel que soit le mode de gestion, public ou privé, à but 
lucratif ou non, de ces activités. »
On le voit clairement, le 
législateur a ici articulé l’activité d’entrepreneur autour de 3 métiers
 qui correspondent aux 3 catégories de licence ci après et qui peuvent 
être compatibles entre eux ; 
Concernant les contrats,  ce sont : «
 Notamment : Le contrat de location conclu entre un exploitant de lieux 
de spectacles et un diffuseur ou un producteur. Il peut s’agir d’une 
convention de mise à disposition ( ) ; le contrat de vente ou de 
coréalisation de spectacles par lequel le producteur s’engage à fournir 
un spectacle entièrement monté et le diffuseur s’engage à fournir un 
lieu de représentation « en ordre de marche » et à assurer la 
commercialisation du spectacle ;  le contrat de coproduction par lequel 
des producteurs s’associent pour regrouper des moyens financiers. » (Circulaire du 13 juillet 2000, chap. II, 1.2.).
3 - Trois  catégories de licence pour trois métiers
A -  Les exploitants de lieux de spectacles aménagés pour les représentations publiques. (1re catégorie)
L’entrepreneur
 doit être propriétaire, locataire ou titulaire d’un titre d’occupation 
du lieu qui fait l’objet de l’exploitation. Il doit, en outre, avoir 
suivi un stage de formation à la sécurité des spectacles ou justifier de
 la présence d’une personne qualifiée.
« La notion de lieux 
de spectacles « aménagés » recouvre tant les salles traditionnelles - y 
compris les cirques - que les salles polyvalentes et les locaux qui sont
 temporairement aménagés comme lieux de spectacles, comme par exemple 
les enceintes sportives ou les lieux de culte. (Circulaire du 13 juillet
 2000, chap. II, 2.1.) ;
La licence ne s’impose pas aux 
responsables de lieux dans lesquels ne sont organisés que des spectacles
 amateurs ou des animations qui ne répondent pas à la définition du 
spectacle vivant professionnel. Ce n’est que lorsque ces salles 
accueillent plus de six fois par an des spectacles avec des 
professionnels rémunérés que leurs responsables doivent être titulaires 
d’une licence. (Circulaire du 13 juillet 2000, chap. II, 2.1.) ;
La
 représentation d’un spectacle dans le lieu aménagé suppose, outre celle
 de l’exploitant, la présence d’un producteur et d’un diffuseur. Dans le
 cas où l’exploitant assure lui-même ces fonctions, il doit dans ce cas 
être titulaire des licences correspondantes. Si les responsabilités de 
production et de diffusion sont assurées par d’autres personnes 
titulaires des licences correspondantes, producteur, diffuseur ou 
entrepreneur de tournées, l’exploitant des lieux n’est tenu qu’à la 
détention de la licence de 1re catégorie.( Circulaire du 13 juillet 
2000, chap. II, 2.1.) ; »
La loi  du 22 mars 2011,  a levé  
l’incompatibilité fixée par le code du travail  concernant interdiction 
de cumuler les activités d’agent artistique et d’entrepreneur de 
spectacles exploitant de lieux de spectacles spécialement aménagés pour 
les représentations publiques.
B -  Les producteurs de spectacles ou entrepreneurs de tournées (2e catégorie)
Ceux qui ont la responsabilité d’un spectacle et notamment celle d’employeur à l’égard du plateau artistique.
« Le
 producteur ou l’entrepreneur de tournée a la responsabilité du 
spectacle (..) Il choisit une œuvre, sollicite les autorisations de 
représentation de cette œuvre, coordonne les moyens humains, financiers,
 techniques et artistiques nécessaires et assume le risque financier de 
sa commercialisation.
L’entrepreneur de tournée reprend 
un spectacle déjà créé, rémunère les artistes et fait tourner ce 
spectacle dans différents lieux.
Les entrepreneurs de 
tournée dont l’activité se limiterait à une activité de diffusion de 
spectacle pourront obtenir une licence de diffuseur de 3ème catégorie.
La
 notion de plateau artistique désigne les artistes interprètes et le cas
 échéant le personnel technique attaché directement à la production.  (Circulaire du 13 juillet 2000, chap. II, 2.2.) 
Depuis 2011, suite à la  réforme de la 
profession d’agent artistique,   « Un agent artistique peut produire un 
spectacle vivant ( ), lorsqu’il est titulaire d’une licence 
d’entrepreneur de spectacle, dans ce cas il ne peut percevoir aucune 
commission sur l’ensemble des artistes composant la distribution du 
spectacle. » Art L.7121-12 du code du travail.
C  - Diffuseurs de spectacles (3e catégorie).
 Ceux 
 qui ont la charge, dans le cadre d’un contrat, de l’accueil du public, 
de la billetterie et de la sécurité des spectacles, et les entrepreneurs
 de tournées qui n’ont pas la responsabilité d’employeurs à l’égard du 
plateau artistique.
« Cette catégorie recouvre la notion de 
vente de spectacle « clé en main.  Tout exploitant de lieux achetant un 
spectacle de ce type devient un diffuseur. Il devra être titulaire de 2 
licences celle d’exploitant de lieux et celle de diffuseur. De nombreux 
théâtres municipaux et lieux d’accueil de compagnies entrent dans cette 
catégorie de diffuseur.
Relèvent aussi de cette 
catégorie, les entrepreneurs de tournées qui achètent un spectacle à un 
producteur pour en assurer la seule commercialisation. » (Circulaire du 13 juillet 2000, chap. II, 2.3.)
4  -   Les entrepreneurs étrangers et la licence
La
 loi du 22 mars 2011  est venue aménager le régime de la licence pour 
les entrepreneurs de spectacles étrangers,  afin de le mettre en 
conformité avec la directive « Services » du 12 décembre 2006.
A
 –  Les conditions d’établissement en France pour les ressortissants  
d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre Etat partie à 
l’accord sur l’Espace économique européen :  
« Les
 entrepreneurs de spectacles vivants ressortissants d'un Etat membre de 
l'Union européenne ou d'un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace 
économique européen peuvent s'établir, sans licence, pour exercer leurs 
activités en France, sous réserve de produire un titre d'effet équivalent délivré dans un de ces Etats dans des conditions comparables. »
Auparavant,
 les textes prévoyaient,  pour les entrepreneurs européens,  qu’ils 
pouvaient exercer leur activité en France sans être titulaires de la 
licence, à condition de justifier d’un titre jugé équivalent par le 
ministre chargé de la culture.
Selon le site www.artistes-étrangers.eu   : «  il
 n’existe pratiquement pas de système d’autorisation d’exercice de la 
profession d’entrepreneur de spectacle similaire à celui de la 
législation française dans les autres États membres de l’Union 
européenne. En pratique, les producteurs ou tourneurs établis en Europe 
étaient ainsi soumis aux mêmes exigences que les entrepreneurs établis 
hors Europe. »
B 
 –  Les conditions de prestation de service en France pour les 
ressortissants  d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un autre 
Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen
Les
 entrepreneurs de spectacles vivants établis dans un  autre État membre 
de l'Union européenne, ou partie à l'accord sur l'Espace économique 
européen, peuvent venir exercer leur activité en France de façon 
temporaire et occasionnelle.
Cette possibilité reste soumise à une formalité de déclaration préalable :  
« 
 La déclaration préalable est adressée par tous moyens, y compris par 
voie électronique, au préfet de région du lieu de la représentation 
publique ou, lorsque les représentations sont données dans plusieurs 
régions, au préfet de région du lieu de la première représentation 
publique, au moins un mois avant la date prévue pour cette 
représentation. Après avoir accompli cette déclaration dans les 
conditions prévues au présent article, l'entrepreneur de spectacles 
vivants peut exercer son activité.
Le préfet de région délivre un
 récépissé dans un délai de quinze jours suivant la réception de cette 
déclaration, le cas échéant sous forme électronique.
 Toutefois, 
en cas de situation d'urgence justifiée par l'entrepreneur de spectacles
 vivants, les délais mentionnés aux deux alinéas précédents peuvent être
 réduits respectivement à quinze et huit jours.
 La liste et les 
conditions de présentation des informations requises à l'appui de cette 
déclaration sont déterminées  par un arrêté du ministre chargé de la 
culture. »
« La déclaration préalable 
d’activité obligatoire permettra de contrôler le caractère temporaire et
 occasionnel de l’activité de ces entrepreneurs, ainsi que leur 
établissement dans un autre État de l’Union européenne et de l’Espace 
économique européen. D’après les informations fournies à votre 
rapporteure, les éléments non confidentiels des déclarations 
constitueront un registre consultable par différentes autorités de 
contrôle (services de police, inspections du travail, URSSAF, Pôle 
emploi, organismes percepteurs de droits d’auteurs, etc.), qui pourront 
effectuer des contrôles sur place ou sur pièces pour vérifier que ces 
entrepreneurs respectent leurs obligations en matière de droit social et
 de droit d’auteur notamment. » Cécile Dumoulin, Députée,  Rapport  N° 3036 du  15 décembre 2010. ASSEMBLÉE NATIONALE.  
C – Le régime des entrepreneurs non établis dans un Etat membre de l’Union européenne ou de l’espace économique européen
Les entrepreneurs établis en dehors de l'Espace économique européen sont  tenus :  
-
 soit d’obtenir une licence pour la durée des représentations publiques 
envisagées.   « La licence d'entrepreneur de spectacles vivants prévue 
au 2° de l'article L. 7122-11 est  délivrée par le préfet de région du 
lieu de la représentation, pour la durée des représentations publiques 
envisagée  ou, si les représentations publiques sont données dans 
plusieurs régions, par le préfet de région du lieu de la première 
représentation publique. Cette licence est  accordée après avis motivé 
de la commission consultative régionale »   Art R. 7122-10.-I.  du Code 
du travail.
- soit  de conclure un contrat avec un entrepreneur 
de spectacles vivants détenteur d'une licence et d’effectuer une 
déclaration.  «  L'entrepreneur de spectacles adresse une déclaration au
 préfet de région du lieu de la représentation publique ou, lorsque les 
représentations sont données dans plusieurs régions, au préfet de région
 du lieu de la première représentation publique, au moins un mois avant 
la date prévue pour cette représentation, à laquelle est jointe une 
copie du contrat conclu avec un entrepreneur de spectacles détenteur 
d'une licence correspondant à l'une des trois catégories mentionnées à 
l'article L. 7122-2.  Au vu de la déclaration et du contrat qui 
l'accompagne, le préfet de région délivre un récépissé dans le délai de 
quinze jours suivant la réception de cette déclaration, le cas échéant 
sous forme électronique. » Art R.7122-10.- II.  du Code du travail.
D – Dispositions pénales et sanctions administratives :
Voir Chapitre 9  -  Contrôle et sanctions.
 5 – les entrepreneurs occasionnels  de spectacle
« 
 Sous certaines conditions, l’activité d’entrepreneur de spectacles 
vivants peut être exercée occasionnellement sans possession d’une 
licence dans la limite de six représentations par an.
-          
Toutes personnes physiques ou morales qui n’ont pas pour activité 
principale ou pour objet l’exploitation de lieux de spectacles, la 
production ou la diffusion de spectacles »
-          Les 
groupements d’artistes amateurs bénévoles faisant occasionnellement 
appel à un ou plusieurs artistes du spectacle percevant une rémunération
 ».
« La notion de représentation est entendue au sens 
strict d’une représentation dans un lieu, à un moment et pour un 
spectacle donné.
L’activité principale doit être 
appréciée à partir de la raison sociale ou de l’objet inscrit dans les 
statuts de l’entreprise ou des associations considérées et le cas 
échéant à partir de leur activité réelle.
En raison de 
l’absence de rémunération des artistes, les spectacles amateurs (cf.  
Article 1 du décret du 19 décembre 1953) sont par principe exclus de ce 
champ d’application. (..) ;
Ce n’est plus le cas,  
lorsque ces spectacles amateurs sont encadrés par des professionnels 
rémunérés tels que, chefs de chœur, directeurs musicaux, metteurs en 
scène (..) ;
Toutefois, le texte prévoit  que cette 
activité peut s’exercer sans licence dans la limite de 6 représentations
 au plus par année civile. » (Circulaire du 13 juillet 2000, chap. IV)
Les
 représentations réalisées dans le cadre d’une activité occasionnelle 
font l’objet d’une déclaration préalable à l’autorité administrative. 
 «
 La déclaration préalable est adressée par tous moyens, y compris par 
voie électronique, au préfet de région du lieu de la représentation 
publique ou, lorsque les représentations sont données dans plusieurs 
régions, au préfet de région du lieu de la première représentation 
publique, au moins un mois avant la date prévue pour cette 
représentation. Le préfet de région délivre un récépissé dans le délai 
de quinze jours suivant la réception de la déclaration, le cas échéant 
sous forme électronique. »  Art. R. 7122-27 du Code du travail.
 
6 - les caractéristiques de la licence  d’entrepreneur de spectacle
Elle  est gratuite,   personnelle  et incessible.   Elle est accordée  pour  une  période de trois ans renouvelables  et pour la direction d’une entreprise déterminée.
En cas de cessation de fonctions du détenteur de la licence, les droits attachés à cette licence sont transférés à la personne désignée par l’entreprise, l’autorité compétente ou l’organe délibérant, pour une durée qui ne peut excéder six mois.
« L’identité de la personne ainsi désignée est transmise pour information à l’autorité administrative compétente au plus tard dans un délai de quinze jours à compter de cette désignation. » (Circulaire du 13 juillet 2000, chap. V, 3.)
Lorsque l’activité est exercée 
directement par une personne physique, la licence est attribuée sur 
justification de l’immatriculation au Registre du commerce et des 
sociétés ou, le cas échéant, au répertoire des métiers ou, le cas 
échéant, au répertoire des métiers (spectacles de marionnettes).
Lorsque l’activité d’entrepreneur de spectacles vivants est exercée par une personne morale, la licence est accordée :
-  Entreprises commerciales : « Président du conseil d’administration ou Directeur général,  pour les SA ou les SCOP et gérant,  pour les SARL »;
- Associations et établissements publics : Dirigeant « désigné par l'organe délibérant prévu par les statuts » ;
- Salles de spectacles exploitées en régie directe par les collectivités publiques : « Personne désignée par l’autorité compétente."
 Ce dispositif permet au maire d’une commune, exploitant un lieu de 
spectacles, de ne pas être personnellement titulaire de la licence et de
 désigner un responsable qui en sera le titulaire. 
«  Le
 souci d’identifier et de responsabiliser les dirigeants d’entreprises 
de spectacles et la volonté de faire de la licence un instrument de 
reconnaissance d’une qualification professionnelle ont conduit à 
réserver l’attribution de la licence à des personnes physiques. »(Circulaire du 13 juillet 2000, chap. V, 3.)
7  - Les conditions requises pour obtenir la licence
A - être majeur ;
B - être titulaire
 d’un diplôme de l’enseignement supérieur ou justifier d’une expérience 
professionnelle d’un an  ou d’une formation professionnelle de 500 
heures au moins dans le domaine du spectacle ;
La circulaire précise que  le candidat doit  justifier :
«  -  soit d’un diplôme de l’enseignement supérieur à partir de bac + 2 ;
 -
 soit d’une expérience professionnelle d’un an (auparavant deux ans, 
ramené à un par le décret du 23 août 2011) au moins dans le domaine du 
spectacle,  cette expérience peut être très variée artiste, technicien, 
administratif dans le spectacle vivant ou enregistré ;
- soit d’une formation professionnelle de 500 heures au moins dans le domaine du spectacle assurée par un organisme compétent. » (Circulaire du 13 juillet 2000, chap. V, 1.)
Pour la délivrance de la licence d’exploitant de lieux (Chapitre 3-A), le candidat à la licence devra en outre répondre aux conditions suivantes :    
« - attester d’un titre d’occupation du lieu (bail, convention de mise à disposition, titre de propriété) ;
-
 avoir suivi, auprès d’un organisme agréé, une formation à la sécurité 
des spectacles adaptée à la nature du lieu de spectacle (voir Sources  -
 agrément des organismes habilités à assurer la formation spécifique à 
la sécurité des spectacles)   ou justifier de la présence dans 
l’entreprise d’une personne qualifiée dans le domaine de la sécurité des
 spectacles. »
« La prise en compte de la sécurité peut être
 assurée non pas directement par le porteur de licence mais, par 
exemple, par un responsable technique.
Les collectivités locales 
peuvent mettre à disposition des salles de spectacles qu’elles gèrent 
des agents techniques communaux formés à la sécurité. »   (Circulaire du
 13 juillet 2000, chap. V, 1.)
C - Justifier de la capacité juridique d’exercer une activité commerciale.
«
 La licence ne peut être attribuée aux personnes ayant fait l’objet 
d’une décision judiciaire interdisant l’exercice d’une activité 
commerciale. »
« Le candidat à la licence doit justifier de 
la capacité d’exercer une activité commerciale.  A défaut d’inscription 
au registre du commerce, il sera demandé une attestation sur l’honneur 
certifiant l’absence de condamnation ou de sanction interdisant 
l’exercice d’une activité commerciale. Sont notamment visées les 
interdictions prononcées en application des articles 186 et 192 de la 
loi no 85-98 du 25 janvier 1985 relative au redressement et à la 
liquidation judiciaire, ainsi que l’ensemble des condamnations visées 
par l’article 6 du décret-loi du 8 août 1935 portant application aux 
gérants et administrateurs de sociétés de la législation de la faillite 
et de la banqueroute et instituant l’interdiction et la déchéance du 
droit de gérer et d’administrer une société et par la loi no 47-1635 du 
30 août 1947 relative à l’assainissement des professions commerciales et
 industrielles.
Il est ainsi interdit de délivrer la 
licence à des personnes ayant fait l’objet de condamnations pour crime 
mais aussi pour un nombre important de délits tels que vol, abus de 
confiance, faux en écritures de commerce, banqueroute ou escroquerie. 
Elle permet ainsi de s’assurer que la licence est accordée à des 
personnes présentant des garanties suffisantes d’honnêteté. »  (Circulaire du 13 juillet 2000, chap. V, 2.)
8 - La procédure de délivrance et de renouvellement de la licence
A  – Le dossier
Les
 dossiers de demande  (Cerfa n° 11781 03)  ou de renouvellement de 
licence (Cerfa n° 11782 03 ) sont à retirer auprès de la Direction 
régionale des affaires culturelles (D.R.A.C.).  La demande de licence 
doit être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception au 
préfet de région de l’établissement principal de l’entreprise.
Le décret du 23 Août 2011,  transfère du préfet de département du siège  au préfet de région
 de l’établissement principal,  la compétence d’attribution, de refus ou
 de retrait des licences. L’ensemble de ces compétences peut faire 
l’objet d’une délégation au directeur régional des affaires culturelles.
Si
 le dossier est complet, le préfet dispose d’un délai de quatre mois à 
compter du jour de réception de la demande pour instruire le dossier, 
réunir la commission régionale consultative et prendre une décision. 
Passé ce délai, l’absence de décision vaut autorisation tacite.  Dans le
 délai du recours contentieux (deux mois), l’autorisation tacite peut 
être retirée pour des motifs d’illégalité.
Si le dossier est 
incomplet, le préfet invite l’intéressé, par lettre recommandée à 
fournir les pièces nécessaires. Le délai de quatre mois court à partir 
de la réception par la préfecture de la dernière pièce demandée pour 
compléter le dossier. 
Les demandes de renouvellement de licence 
doivent être formulées quatre mois avant l’expiration de la licence en 
cours de validité.
B  -  L’Avis de  la commission consultative régionale
La
 commission est consultative,  elle émet  un avis à l’autorité 
compétente pour prendre la décision, le préfet de région. Cet avis est 
exprimé à la majorité simple. Il ne lie pas le préfet.
Cette commission est composée  de
- trois membres représentant les entrepreneurs de spectacles ;
- trois membres représentant les auteurs ;
- trois membres représentant les personnels artistiques et techniques ;
- trois personnalités qualifiées nommées en raison de leur compétence en 
matière de sécurité des spectacles et de relations du travail.
Ces
 membres sont nommés pour une durée de 5 ans par le préfet , sur 
proposition des organisations professionnelles représentatives pour les 
trois premières catégories.
La  commission peut entendre les 
candidats. Elle peut inviter des experts à participer, sans voix 
délibérative, à ses travaux (peuvent ainsi être appelés à participer aux
 séances en qualité d’experts, des représentants des organismes ayant 
des compétences particulières tels que, l’U.R.S.S.A.F,  le Pôle 
Emploi,  AUDIENS, L’AFDAS, la Caisse des congés spectacle ou d’autres 
institutions sociales du spectacle ou bien  encore des prestataires de 
services du spectacle vivant).
A partir du moment où le 
dossier est complet et qu’un récépissé a été adressé au demandeur, les 
demandes  de licence sont transmises à cette commission régionale 
consultative qui émet :
-   un avis favorable à la demande de licence ou au renouvellement ;
-   un avis défavorable avec proposition de refus ou de retrait de la licence ;
-   un avis favorable, sous réserve de la vérification des pièces complémentaires ;
-   un avis de report.
C  -  La  décision
L’instruction
 du dossier menée par l’administration et la commission consultative 
doit permettre de motiver la décision de refus ou de retrait de la 
licence.  Seules les infractions de nature législative sont susceptibles
 d’entraîner le refus ou le retrait de la licence, s’agissant d’une 
sanction entraînant de fait une interdiction d’exercice de la 
profession.
La décision portant refus d’attribution, refus de 
renouvellement ou retrait de la licence ne peut être prononcée sans que 
l’intéressé ait été préalablement avisé par lettre recommandée avec 
demande d’avis dès réception des motifs invoqués à l’appui de la mesure 
envisagée. L’intéressé dispose alors d’un délai de huit jours pour 
présenter ses observations écrites.
L’arrêté ainsi motivé, 
portant un numéro de licence (selon la table de numérotation et 
identique à celui  d’enregistrement) par catégorie accordée, est 
transmis à la signature du préfet du département de l’établissement qui 
assurera la publication au Recueil des actes administratifs.  La même 
procédure sera suivie dans le cas de l’arrêté de refus ou de retrait.
9 - le contrôle et les sanctions
A - L’exercice de l’activité d’entrepreneur de spectacles sans licence
Outre
 les officiers et agents de police judiciaire, les inspecteurs et 
contrôleurs du travail ainsi que les agents de contrôle des organismes 
de sécurité sociale sont habilités constater l’infraction caractérisée 
par l’exercice de l’activité d’entrepreneur de spectacles sans licence.
Le fait d’exercer l’activité d’entrepreneur des spectacles sans licence est passible de sanctions pénales.
Les
 personnes physiques reconnues coupables de la présente infraction 
encourent deux ans d’emprisonnement et  30 000 € d’amendes ainsi que les
 peines complémentaires suivantes
- a fermeture, pour une durée 
de cinq ans au plus, du ou des établissements de leur entreprise ayant 
servi à commettre l’infraction ;
- l’affichage ou la diffusion de la décision prononcée.
Les
 personnes morales peuvent également être déclarées responsables et 
encourent une amende pouvant atteindre, au maximum, 150 000 euros, la 
fermeture de l’établissement et l’affichage ou la diffusion de la 
décision prononcée.
B – Les entrepreneurs étrangers
Les
 entrepreneurs étrangers, qui exerceraient leurs activités sur le 
territoire français sans respecter ces formalités, seront passibles des 
mêmes sanctions que les structures françaises exerçant une activité 
d’entrepreneur de spectacles vivants sans détenir de licence. 
Une
 peine d’emprisonnement de deux ans et une amende de 30 000 € seront 
encourues par les entrepreneurs de spectacles vivants qui :
- 
exerceront leur activité en France sans être titulaires d’un titre 
d’effet équivalent aux licences obligatoires en France et délivré dans 
des conditions comparables, lorsqu’ils sont ressortissants d’un autre 
État de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen ;
-
 exerceront leur activité de manière occasionnelle et temporaire en 
France, sans avoir préalablement déclaré leur activité, lorsqu’ils sont 
établis dans un État de l’Union européenne ou de l’Espace économique 
européen ;
- exerceront de manière occasionnelle et temporaire en
 France, sans être titulaires de la licence temporaire obligatoire ou 
sans avoir préalablement déclaré leur activité, lorsqu’ils sont établis 
dans un État non membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique
Jusqu’à
 présent, l’exercice illégal de ces activités était sanctionné par 
l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe (1 500 € 
au plus).
C - La licence et les subventions publiques
Les
 entreprises de spectacles vivants, quelle que soit leur forme 
juridique, peuvent être subventionnées par l’Etat, les collectivités 
territoriales et leurs groupements et établissements publics dans le 
cadre de conventions. Les subventions seront octroyées,  sous réserve de
 la possession de la  ou des licences concernées et,  par conséquent du 
respect des obligations en matière de droit du travail, de sécurité 
sociale et de propriété littéraire et artistique.
D - La mention obligatoire de la licence
Les
 affiches, les prospectus et la billetterie de tout spectacle vivant 
doivent mentionner le numéro de la licence de l’un au moins des 
entrepreneurs de spectacles vivants qui produisent ou diffusent le 
spectacle.
Lorsque la représentation en public est assurée en 
application de contrats conclus entre plusieurs entrepreneurs de 
spectacles, ces contrats doivent faire mention, selon le cas, de 
l’identité du producteur titulaire de la licence de producteur de 
spectacles ou d’entrepreneur de tournées, ainsi que, lorsque le 
producteur de spectacles ou l’entrepreneur de tournées est une personne 
morale, de la dénomination sociale du siège social de celle-ci.
Le
 fait  de ne pas faire figurer ces éléments est puni pour un 
entrepreneur de spectacle vivant de l’amende prévue pour les 
contraventions que quatrième classe : 750 euros pour une personne 
physique et  3750 euros pour une personne morale.
Sources : 
Ordonnance n°45-2339 du 13 octobre 1945, relative aux spectacles.
Loi du 18 mars 1999, portant modification de l'ordonnance no 45-2339 du 13 octobre 1945 relative aux spectacles.
Loi
 du 22 mars 2011, portant diverses dispositions d'adaptation de la 
législation au droit de l'Union européenne en matière de santé, de 
travail et de communications électroniques (cf. Article 12).
Décret
 N° 53-1253 du 19 Décembre 1953, relatif à l’organisation des spectacles
 amateurs et leurs rapports avec les entreprises de spectacles 
professionnelles.
Décret 2000-609 du 29 juin 2000, pris pour 
l’application des articles 4 et 10 de l’ordonnance 45-2339 du 13 octobre
 1945 modifiée relative aux spectacles.
Décret n° 2011-994 du 23 août 2011, relatif à la licence d'entrepreneur de spectacle.
Arrêté
 du 29 juin 2000, dispositions relatives à la composition de la 
commission régionale consultative chargée de délivrer ou de retirer la 
licence d'entrepreneur de spectacles et à la procédure de demande ou de 
renouvellement de licence d'entrepreneur de spectacles.
Code du travail :
Partie législative : Articles L7122-3 à L7122-14 et L7122-19 à L7122-21 .
Partie réglementaire : Articles D7122-1, R7122-2 à R7122-5, R7122-6 à R7122-8, R7122-9 à R7122-11, R7122-12 à R7122-17, R7122-18 à R7122-23, D7122-24, D7122-25 et R7122-26 à R7122-28.
Circulaires du Ministère de la culture et de la communication :
Circulaire du 13 juillet 2000, relative  à la licence d’entrepreneur de spectacle
Circulaire du 29 octobre 2007, relative à la délivrance des licences d’entrepreneur de spectacle.
Circulaire
 du 28 janvier 2010,  relative à la mise en œuvre, pour les artistes et 
techniciens du spectacle, des dispositions de la loi de modernisation de
 l'économie n° 2008-776 du 4 août 2008 créant le régime de 
l'auto-entrepreneur.
Agrément des organismes habilités à assurer la formation spécifique à la sécurité des spectacles (licence 1)
Arrêté
 du 20 janvier 2010, agrément des organismes assurant une formation 
spécifique à la sécurité des spectacles adaptée à la nature du lieu de 
spectacle.
Arrêté du 29 juillet 2009, agrément des organismes 
assurant une formation spécifique à la sécurité des spectacles adaptée à
 la nature du lieu de spectacle.
Arrêté du 5 mai 2008, portant 
modification de l'arrêté du 30 juin 2004, agrément des organismes 
assurant une formation spécifique à la sécurité des spectacles adaptée à
 la nature du lieu de spectacle.
Arrêté du 30 juin 2004, agrément
 des organismes assurant une formation spécifique à la sécurité des 
spectacles adaptée à la nature du lieu de spectacle.











