Questionsjuridiques
Questions juridiques

Besoin d'une réponse, ou d’une information juridique ? Le réseau Documentissime est là pour vous aider !

Posez votre question en quelques clics pour obtenir une réponse gratuite de Professionnels du Droit (Avocats, Huissiers, Notaires...)

Posez une question juridique

Dossier de synthèse

Entreprises en difficultés : la procédure de redressement judiciaire

Sommaire afficher

2. Le déroulement de la procédure de redressement judiciaire

2. 3. L'établissement d'un plan de redressement

L'article L 631-19 du Code de Commerce dispose que : « il incombe à l'administrateur, avec le concours du débiteur, d'élaborer le projet de plan (…) »

Le plan de redressement est très proche du plan de sauvegarde. Il a d'ailleurs les mêmes objectifs qui sont « la poursuite de l'activité de l'entreprise, le maintien de l'emploi et l'apurement du passif ».

Si le plan de redressement prévoit des licenciements pour motif économique, dans ce cas, le projet de plan ne pourra être adopté par le tribunal qu'après que le comité d'entreprise ou à défaut, les délégués du personnel aient été consultés selon les modalités prévues à l'article L 321-9 du Code du Travail.

Ces licenciements prévus dans le plan de redressement doivent impérativement intervenir dans le mois qui suit le jugement.

En effet, le redressement d'un débiteur passe souvent par la réduction de ses charges et donc pas la réorganisation de ses effectifs.

Le plan de redressement peut prévoir la cession partielle ou totale de l'entreprise. En effet, le plan peut être :

1. Soit le plan prévoit la continuité de l'activité. Dans ce cas, il sera qualifié de plan de continuation. Le débiteur poursuit donc son activité en remboursant ses créanciers. Pour cela, il faut que les possibilités de redressement du débiteur soient élevées et que l'entreprise paraisse viable. Le plan va alors pouvoir contenir des propositions de restructuration comme la baisse des effectifs, de nouvelles stratégies… ou un étalement du paiement des dettes du débiteur.

2. Soit le plan prévoit une cession de tout ou partie de l'activité. Il s'agit donc d'un redressement par voie de cession.

Si le tribunal compétent estime que le projet de plan de redressement proposé est propice à la situation et qu'il permettra de diminuer sensiblement et de faire sortir le débiteur de son état de cessation des paiements, alors il adoptera ce plan.

Si par contre le débiteur ne semble pas pouvoir être redressé alors il pourra se tourner vers la liquidation judiciaire.

Nos conseils :

La procédure de redressement judiciaire ne peut donc intervenir qu'après que le débiteur se soit déclaré en état de cessation des paiements. C'est en ce sens que cette procédure est différente de la sauvegarde.

La procédure de sauvegarde quant à elle, permet d'agir en amont de difficultés plus importantes. Il s'agit d'un mécanisme préventif alors que le redressement est curatif.

De plus, la sauvegarde présente quelques avantages dont le redressement n'est pas pourvu. En effet, le débiteur se trouvant en redressement judiciaire est exposé au risque d'avoir à subir le jeu des nullités de la période suspecte. De plus, les débiteurs personnes physiques et les dirigeants des débiteurs personnes morales faisant l'objet d'un redressement judiciaire sont susceptibles d'être soumis à des sanctions. Celles-ci peuvent être d'ordre pécuniaire, professionnel ou pénal.

Pour obtenir plus d'informations concernant les sanctions applicables aux débiteurs, nous vous invitons à télécharger gratuitement les fiches s'y rapportant, sur notre site Documentissime.

Enfin, pour vous aider à résoudre vos problèmes de trésorerie, et de crédit, vous pouvez télécharger gratuitement sur notre site DOCUMENTISSIME la fiche de synthèse sur le médiateur du crédit

Le régime de garantie des salaires (AGS) intervient en cas de redressement, de liquidation judiciaire de l'entreprise ou, sous certaines conditions, en procédure de sauvegarde.

Ce régime garantit le paiement des sommes dues aux salariés (salaires, préavis, indemnités de rupture...).

Tout employeur, personne physique ou morale, relevant du droit des procédures collectives dont l'entreprise compte un ou plusieurs salariés est assujetti au régime de garantie des créances des salariés. Il s'agit des commerçants, des artisans, des agriculteurs, des professions libérales, des personnes morales de droit privé, des entreprises de travail temporaire et des sociétés commerciales dont le capital social est majoritairement détenu par l'Etat.

Ce sont les Pôles emploi qui sont chargés du recouvrement de ces cotisations auprès des entreprises.

Le 26 janvier 2010, le Conseil d'administration de l'AGS a décidé de maintenir le taux de cotisation AGS à 0,40% au moins jusqu'au mois d'avril prochain.

> Voir tous les dossiers sur le thème : Entreprises en difficultés

LES COMMENTAIRES
MAHAMATLE 06/04/2017 À 10:01:11

parfait

MAHAMATLE 06/04/2017 À 10:01:11

parfait

FRANCISLE 22/04/2014 À 08:17:16

supers infos comme toujours

CHEIKHLE 14/11/2013 À 12:13:12

je pense que ce site répond à mes recherches

MOHAMMEDLE 28/02/2013 À 03:13:16

Document intéressant. Merci de le mettre à disposition.

FRÉDÉRICLE 25/02/2012 À 17:47:59

Merci !

Faites découvrir nos services gratuits sur

Prévisualisation du document à télécharger

Modifié le 25/10/2011 à 14:42:33

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés. En savoir plus - CGU
OK