Une prime de 460 euros mensuels pour les chômeurs en fin de droit

Publié par Documentissime le 21/04/2010 | Lu 40539 fois | 16 réactions

Un accord relatif à la situation des chômeurs en fin de droit a été signé jeudi 15 avril, entre les syndicats et le secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi Laurent Wauquiez. Ce texte prévoit une allocation pour les chômeurs de longue durée, allocation qui ne sera perçue qu'à la condition qu'aucune autre solution n'ait pu être proposée par le Pôle Emploi. Le plan porte sur plus de 700 millions d'euros. L'adoption d'un plan avec de tels moyens est une première en France.

Jeudi 15 avril 2010, Laurent Wauquiez a rencontré les partenaires sociaux afin de négocier un accord visant à aider les chômeurs de longue durée. Un compromis a été trouvé et une allocation envisagée.

La prime versée aux chômeurs en fin de droit s’élèvera à 460 euros mensuels, son montant étant calqué sur celui de l’allocation spécifique de solidarité (ASS). Les intéressés pourront en bénéficier pendant une durée de six mois maximum.

Le secrétaire d’Etat, interrogé hier au journal de TF1, a précisé que les conditions ne seraient pas trop strictes, notamment les conditions de ressources. Il ne souhaite pas, en effet, que les classes moyennes soient écartées de ce dispositif pour quelques dizaines d’euros.  « Ce filet de sécurité doit être pour tout le monde, y compris les classes moyennes » a-t-il déclaré.

« Le plan est fait pour aider des gens victimes de la crise, qui veulent s’en sortir et qui cherchent un emploi ». Laurent Wauquiez a indiqué qu’il était nécessaire que ce plan repose sur un équilibre entre des droits et des devoirs. Les bénéficiaires de l’allocation ne doivent rechercher uniquement une aide financière. Ils devront tenter de retrouver un emploi et ne pourront se contenter de cette allocation comme solution permanente.

A la suite de ces négociations, il a également été établi qu’en plus de cette allocation, il faudra miser sur des « contrats rebonds » en entreprise et en collectivités locales, cela accompagné de formations rémunérées. « A situation exceptionnelle, solution exceptionnelle » pour reprendre les propos du secrétaire d’Etat.