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Plus d'informations sur les étiquettes des produits alimentaires

Publié par Documentissime le 18/06/2010 | Lu 6827 fois | 0 réaction

Le parlement européen a adopté hier un règlement en faveur de la mention obligatoire, sur les étiquettes alimentaires, de l'origine géographique de tous les types de viandes et produits laitiers. Le règlement rend également obligatoire l'affichage clair de la quantité de chaque nutriment essentiel présent dans les produits. L'idée d'un code couleurs représenté par des feux tricolores a cependant été rejetée après avoir été jugée trop stigmatisante pour certains produits.

Le texte prévoit donc que chaque pays de l’Union affiche sur ses produits son origine géographique. Actuellement cette obligation n’existe en Europe que pour le bœuf non transformé, le poisson, les fruits et les légumes frais, les œufs, le miel et le vin. La liste est par ce texte étendue à tous les types de viande et aux produits laitiers.

 

Sera également obligatoire l'affichage clair des quantités de graisses, de graisses saturées, de calories, de sucres lents, de sel et de sucres contenues dans les aliments, tout comme les teneurs en protéines, en fibres et en graisses « trans ». Par ailleurs, ces quantités devront toujours être exprimées en pourcentage sur 100g ou 100ml, affichées en évidence et de manière lisible sur l'emballage.

 

Les groupes socialiste, Verts et de la Gauche unitaire souhaitaient faire figurer un « feu de signalisation » indiquant le niveau de sel, sucre ou matières grasses. Mais une forte majorité de députés a rejeté la proposition, tout en s’opposant à l’adoption d’une telle mesure au niveau national. «  La base d'un régime alimentaire équilibré, c'est un régime varié. Ce code de couleur aurait eu pour conséquence de stigmatiser certaines denrées », a justifié la députée Françoise Grossetête. Certains y voient plus « la pression de l'industrie alimentaire » comme l’a dénoncé le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC).

 

Il ne s’agit là encore que de la première lecture. La balle est désormais dans le camp des gouvernements européens (le Conseil de L’Union Européenne), qui vont se prononcer sur ce texte, et s’il désapprouve la position du Parlement, le texte fera l’objet d’une deuxième lecture. Les députés s'attendent à devoir re-légiférer en deuxième lecture sur le projet de règlement.

Quoi qu’il en soit, le texte prévoit une période d'adaptation aux nouvelles règles, de trois ans pour les industriels alimentaires, et de cinq ans pour les PME avec moins de 100 employés et de 5 millions d'euros de chiffre d'affaires.


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