Le Hellfest a eu raison des associations catholiques
Publié par Documentissime le 18/06/2010 | Lu 6794 fois | 0 réaction
e Groupe KISS se produira bien à Clisson au festival de musique métal « le Hellfest ». La confédération des associations familiales catholiques (CNAFC) a demandé jeudi dernier au tribunal de Nantes d'interdire, pour ce rassemblement, l'entrée aux mineurs. La confédération demandait au tribunal la communication de la liste des chansons jouées lors des trois jours de concert, au motif qu'elles pourraient «inciter à la haine raciale, relever de l'injure raciale, constituer des provocations au suicide ou diffuser un message violent accessible à un mineur».
Certains dénoncent un lieu de débauche…
Le festival Hellfest avait déjà fait parler de lui début 2010 : on se souvient en effet de l’indignation de Christine Boutin en mars dernier contre le sponsoring par la marque de bières Kronenbourg d’« un festival qui promeut et véhicule la culture de mort ».
Philippe De Villiers avait quant à lui qualifié le festival de satanique. Mais la Région dirigée par Ségolène Royal (PS) n’a jamais cessé d’assurer son soutien au festival.
La bataille judiciaire a été relancée lorsqu’une association catholique, la CNAFC, a demandé l’interdiction du festival aux mineurs et la communication des paroles chantées lors de ce rassemblement. La polémique n’aura cependant pas duré longtemps dans la mesure où cependant le juge des référés saisi par l’association vient de trancher en faveur des organisateurs, à qui il reviendra tout de même d’interdire l’accès aux mineurs non accompagnés, ce que ces derniers assurent faire chaque année.
Un rendez-vous incontournable pour les passionnés de métal
Cet évènement aura lieu du 18 au 20 juin à Clisson et réunira 114 groupes de métal. Depuis 2006, année de sa création, le festival ne cesse de prendre de l’ampleur. Chaque année, de plus en plus de passionnés de musique Métal (aujourd’hui près de 50 000 spectateurs) et de groupes internationaux se retrouvent dans les champs de Loire-Atlantique. Difficile donc d’interdire un tel évènement, désormais implanté dans la culture locale.