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Journée internationale pour l'élimination de la violence faite aux femmes : Toutes en jupe !

Publié par Documentissime le 25/11/2010 | Lu 8031 fois | 0 réaction

Aujourd'hui, pour revendiquer leur droit à la féminité sans incitation au crime, le Mouvement Ni putes Ni soumises a appelé les femmes du monde entier à s'habiller en jupe. Et la gente féminine de Documentissime a joué le jeu ! Depuis le 17 décembre 1999, date où l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 25 novembre comme journée internationale contre la violence faite aux femmes, tous les gouvernements prévoient des activités pour sensibiliser leur citoyens à ce problème. Aujourd'hui aux quatre coins de l'hexagone, affiches, pétitions, films sont présentés pour attirer notre attention sur la réalité de la violence à l'encontre des femmes : à titre d'exemple, toutes les 7 minutes, une femme est violée.

Origine de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes

L'Assemblée générale des Nations Unies, dans une résolution 54/134 en date du 17 décembre 1999, a considéré qu’il était urgent de se mobiliser pour les femmes victimes de violences et a proclamé le 25 novembre « Journée internationale pour l'élimination de la violence à l’égard des femmes ».

Auparavant, le 20 décembre 1993, avait été adoptée la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Tous les gouvernements, organisations internationales et organisations non gouvernementales sont vivement invités à organiser le 25 novembre des activités susceptibles de sensibiliser les citoyens du monde, et en particulier la gente masculine, à la réalité de la violence subie par les femmes du monde entier.

La date du 25 novembre a été choisie pour rendre hommage aux trois sœurs Patria, Minerva et María Tereza Mirabal, héroïnes militantes dominicaines brutalement assassinées sur les ordres du chef de l'État, Rafael Trujillo, dictateur de la République dominicaine (1930-1961).

Conformément à la résolution de l’assemblée générale de l’ONU, les violences faites aux femmes doivent être entendues comme des violences exercées au sein de la famille et de la société, et tolérées par cette dernière :

  • La violence physique, sexuelle et psychologique exercée au sein de la famille, y compris les coups, les sévices sexuels infligés aux enfants de sexe féminin au foyer, les violences liées à la dot, le viol conjugal, les mutilations génitales et autres pratiques traditionnelles préjudiciables à la femme, la violence non conjugale, et la violence liée à l’exploitation;
  • La violence physique, sexuelle et psychologique exercée au sein de la collectivité, y compris le viol, les sévices sexuels, le harcèlement sexuel et l’intimidation au travail, dans les établissements d’enseignement et ailleurs, le proxénétisme et la prostitution forcée;
  • La violence physique, sexuelle et psychologique perpétrée ou tolérée par l’Etat, où qu’elle s’exerce.

Par ailleurs, au même titre que les hommes, sans discrimination aucune, les femmes doivent jouir des droits suivants :

  • Le droit à la vie
  • Le droit à l’égalité
  • Le droit à la liberté et à la sûreté de la personne
  • Le droit à une égale protection de la loi
  • Le droit de ne subir de discrimination sous aucune forme
  • Le droit au meilleur état de santé physique et mentale possible
  • Le droit à des conditions de travail équitables et satisfaisantes
  • Le droit de ne pas être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants

Les Etats ne peuvent opposer de considérations de coutume, de tradition ou de religion pour s’abstenir de protéger leur population féminine.

Une multitude d’initiatives pour lutter contre la violence faite aux femmes

Hier, trois associations ont lancé une campagne nationale contre le viol. Selon ces associations, le viol concernerait 75 000 françaises par an, ce qui après calcul revient à un viol toutes les 7 minutes !

Aujourd’hui, 10 000 affiches et 50 000 tracts sont placardés dans les rues de France et de Navarre, avec pour slogan « Viol, la honte doit changer de camp ».

 Les photos se veulent provocantes et choquantes, la langue de bois n’est pas de mise. Il s’agit de susciter la colère des français à l’égard des auteurs de violences à l’encontre des femmes.

Un clip choc, ainsi qu’un court métrage, visant à provoquer une réaction auprès de chacun de nous, ont également été diffusés.

Le site www.contreleviol.fr, publie notamment ce court métrage.

39 19 : c’est le numéro d’urgence que nous devrions tous avoir en tête pour témoigner des violences faites aux femmes.

Une pétition lancée sur la toile pour lutter contre la violence a déjà été signée par un grand nombre de personnalités telle que Maitre Gisèle Halimi, une avocate qui s’est consacrée à défendre la cause des femmes : « je veux libérer la parole des femmes victimes de viol et d'agressions sexuelles pour qu'elles ne se sentent plus coupables ou honteuses » a-t-elle dit.

Femmes en jupe ne signifie pas, ne signifie rien …

L’association ni putes ni soumises organise tous les 25 novembre la journée « Toutes en jupes ».

Endosser une jupe est un moyen symbolique pour soutenir toutes les femmes qui subissent le fait d’être nées avec un vagin !

En effet, selon Ni putes Ni soumises, la femme devrait avoir la liberté de se vêtir selon son bon vouloir sans qu’elle soit taxée de femmes aux mœurs légères.

Aussi, Ni Putes Ni Soumises organisera également une vente aux enchères de jupes de femmes célèbres, dont les fonds seront reversés aux « appartements-relais », projet de Ni Putes Ni Soumises et de l’association Aurore.

Le réseau social Facebook a également relayé l’information et invite tous ses membres de sexe féminin à sortir leurs jupes de leurs placards. Ce matin, plus de 140 000 femmes venant de France, Belgique, Russie, Espagne, Suisse, Grèce, Allemagne, Italie, Québec ou encore des Etats-Unis, indiquaient, par la participation à cet évènement, porter une jupe aujourd’hui pour soutenir cette action.

http://www.facebook.com/event.php?eid=111393482260184

Constat ONDRP : les  femmes sont de plus en plus victimes de violences !

Documentissime a commenté le rapport annuel de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), publié ce mercredi, sur les violences exercées au sein de la société française.

Une enquête de grande envergure avait été conduite par les chercheurs de l’ONDRP et ceux de l'Insee auprès des victimes de violences.

Le constat de mercredi était le suivant : les mineurs sont les acteurs majeurs des violences subies au sein de la société.

Il ressort également du rapport que les femmes seraient de plus en plus victimes de violences sur la voie publique …


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