Sarl / sas : 8 points communs et différences méconnus

Publié par Michaël NEUMAN le 03/06/2016 - Dans le thème :

Entreprise et association

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A la veille de créer une structure sociétale, tout entrepreneur sera forcément confronté à la question, cruciale, du choix de la forme de sa future société.

Les conseils et les sites internet évoquent des acronymes qui deviennent de plus en plus familiers (EURL, SARL, SASU, SAS, SA), mais dont les réalités sous-jacentes sont souvent mal comprises.

Le but de cet article n’est pas de décrire, par le menu, chaque type de société (des ouvrages complets existent sur le sujet), ni de définir la meilleure structure : sur ce point, la forme « idéale » sera celle qui correspond le mieux au projet et aux besoins de l’entrepreneur et il n’y a donc pas de réponse type, quoi que l’on puisse dire et penser sur le sujet.

En revanche, à travers 8 questions qui reviennent de manière récurrente dans la bouche des fondateurs de sociétés, cet article vous permettra de disposer de clés supplémentaires pour créer la société qui vous convient.

1.       EURL – SARL / SASU – SAS : ça veut dire quoi ?

Développons les acronymes :

-          EURL = entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée

-          SARL = société à responsabilité limitée

-          SASU = société par actions simplifiée à associé unique

-          SAS = société par actions simplifiée

Il y a autant de différences entre les EURL et les SARL, qu’entre les SASU et les SAS : l’on passe d’un associé unique (EURL / SASU) à une pluralité d’associés (SARL / SAS).

Juridiquement, il n’y a aucune autre différence.

Dans la suite de cet article, on évoquera uniquement les SARL (incluant les EURL) et les SAS (incluant les SASU).

2.       Y a-t-il un capital social minimum à déposer, à la création ?

Cette question est récurrente, alors qu’en pratique, elle est tranchée depuis longue date.

Le capital social désigne les ressources apportées à la société par les associés.

Lors de la création de la structure, il correspond, surtout vis-à-vis des tiers (banques, fournisseurs, partenaires…), à l’investissement des associés et à la confiance qu’ils ont dans leur projet : ainsi, un capital social peu élevé peut avoir un impact psychologique négatif.

A quel niveau le fixer ? Cela dépend beaucoup du type d’activité.

Toutefois, la loi, elle, ne contraint pas les entrepreneurs de créer des SARL ou des SAS avec un capital élevé.

Depuis 2003 pour les SARL et depuis le 2009 pour les SAS, le capital social minimum est de 1 €.

Seules les sociétés anonymes (SA) continuent à devoir disposer d’un capital social minimum de 37.000 €.

3.       Quelle structure est la plus souple ?

(...)

LA SUITE DE CET ARTICLE ET POUR TOUTES DEMANDES PERSONNALISEES, RENDEZ-VOUS SUR LE SITE DE MAITRE MICHAEL NEUMAN